Merci, doux crépuscule! Oh! sois le bienvenu! Éclaire enfin ces lieux, sanctuaire inconnu, Où je sens à mon front glisser comme un beau rêve, Comme le frais baiser d'un matin qui se lève. C'est de l'amour, j'espère. Oh! comme on sent ici S'envoler le souci! Que j'aime ce silence, et comme je respire Un air pur! . . . Ô jeune fille! Ô ma charmante! Ô ma trop idéale amante! Quel sentiment j'éprouve en ce moment fatal! Que j'aime à contempler ton chevet virginal! Quel air pur je respire! Seigneur! Seigneur! Après ce long martyre, Que de bonheur!